Isa et sa crèche

La Nativité demeure l'essence même de la crèche. C'est par elle que tous les amateurs de crèche ont commencé leur collection. La mienne est située au coeur même de ma crèche.



Ce n'est pas par l'acquisition de la Sainte Famille que j'ai commencé ma collection de santons. En effet, j'avais treize ans et il y avait chez moi la crèche familiale dont j'ai depuis récupéré certains éléments. Mes premiers achats ont été un meunier, un tambourinaïre...




Vous le voyez ici à gauche, c'est un de mes tout premiers, acheté en 1973. A ses côtés, un berger acheté en 1979. A droite, un joli ange musicien de Gonzague. Au premier plan, un berger ancien de Ricard.




En 1977, année où je suis étudiante à Montpellier, j'achète mon Jésus de cire dans un magasin qui vendait des santons géants pour les églises. Cette année, sous son berceau, il y a une pincée de sable de la grotte de Bethléem où naquit notre Sauveur, rapporté par ma fille d'un voyage en terre sainte.
Joseph est un santon Cavasse, le boeuf et l'âne aussi. Marie ?
En haut, un joli ange acheté en 1995 sonne de son instrument.




Ici un ange de cire très ancien, très bien conservé, une pièce chinée à laquelle je tiens beaucoup. Si quelqu'un peut me la dater...



Ici un autre ange, hérité de la crèche familiale (années 40 ?).



Sur cette vue, on voit bien mon ravi, un autre de mes premiers santons, acheté en 1975. 
La bergère est de Cavasse, l'enfant berger tout mignon de Magali. Un petit chien ancien (Devineau) veille sur les moutons.



Juste au-dessous, un berger (pièce ancienne non identifiée que j'aime beaucoup) porte sur ses épaules un agneau fatigué. Le troupeau paisse à ses pieds. Remarquez au passage  la jolie chèvre au chevreau de Didier, mêlée aux moutons qui sont d'origines diverses. Ils sont en tout une centaine à trotter dans ma crèche, troupeau constitué au fil des ans.




J'enchaîne avec la scène des rois mages. Cette année, j'ai augmenté mon troupeau de dromadaires Devineau, du coup, j'ai laissé les modernes dans leur carton. 



Quatre dromadaires Devineau de diverses nuances donc, plus un cornac ancien (Devineau) à la belle moustache ; un chamelier ancien à gauche ; un plus moderne du Fort de l'Eau ; tout à droite, un Cavasse.



Comme le Port-Salut, c'est écrit dessus : ce fier animal vient de Jérusalem (autre cadeau de ma fille lors de son voyage). Un page noir (très ancien, papier mâché ?) prend soin de lui.



Zoom sur ce joli porteur d'eau, santon Devineau (années 40 ?) hérité de la crèche familiale.



Pour finir, quelques pièces plus récentes, bien à l'image de ma crèche où se mêlent avec bonheur des santons créés sur les cent dernières années. Les rois sont de Cavasse et les pages et leur trésor, d'Escoffier. Détail plus "terre à terre", le sable rouge vient d'un lac proche de chez moi, le lac du Salagou aux terres rouges, riches en oxydes de fer. Le caillou rouge clair au premier plan à droite vient du désert de Wadi Rum, en Jordanie, rapporté par mon globe-trotter de fille.
Voilà, j'en termine pour aujourd'hui. Comme toujours, je recevrai vos commentaires avec beaucoup de plaisir. N'hésitez pas à visiter les autres pages. A très bientôt, Isabelle.