Isa et sa crèche

Les bergers qui veillent la nuit sur leurs troupeaux ont été les premiers à entendre la bonne nouvelle, lancée en cette nuit de Noël par les trompettes des anges du haut des cieux : l'enfant roi et né ! Mais ils savaient déjà que quelque chose se tramait : une étoile inconnue brillait depuis un certain temps, celle-là même qui guidait les rois mages jusqu'à Bethléem.



Rien d'étonnant donc à ce que les bergers soient très présents dans ma crèche, d'autant que, je l'ai déjà dit, j'aime beaucoup les animaux. La première scène de bergers, ci-dessus, est aussi celle que j'ai choisie comme bandeau pour ce blog. Tout simplement parce qu'il s'agit d'une création personnelle (2010, argile auto durcissante et résine), que je n'ai vue nulle part ailleurs, la lavogne.
Cette mare construite par l'homme pour abreuver les troupeaux est typique des endroits très secs en Languedoc, comme le plateau du Larzac où on la rencontre souvent. On les retrouve ailleurs, il y en a en particulier une sur un plateau à 20 km de Béziers, dans les avants-monts des Cévennes. Chez nous, on parle de "pise".
Sur cette scène, une capitelle ou borie  (abri de berger) d'Escoffier, en attendant que je prenne le temps d'en faire une moi-même. Le berger appuyé sur son bâton est de Ricard, l'autre accompagné de son chien est anonyme, mais je l'aime beaucoup. Il y a pour les aider deux chiens, de Lambert (à gauche), Fouque (le noir) et un ancien (le blanc).
Le troupeau est constitué de 47 moutons, anciens voire très anciens pour la plupart, hormis un de Cavasse (en haut à gauche) et un bélier de Magali à gauche.



Ci-dessus, les bergers de la nativité. A gauche, près de la vierge, un berger à genou (Ricard), et mon premier berger (1979).
A droite, l'enfant berger est de Magali, aux côtés d'une bergère de Cavasse et un berger ancien chiné sur le net. Le chien noir sur le devant est d'Escoffier. Les moutons de cette scène sont modernes et proviennent de différents santonniers. A noter dans le coin droit le mouton qui va boire à l'abreuvoir, pièce achetée aux Baux de Provence l'an dernier.
Cette scène fait suite à l'arrivée du troupeau (ci-après). Elle réunit en tout 42 moutons.

Ci-dessus, un superbe berger de Jouve accompagne les dernières bêtes qui rejoignent le troupeau plus haut.
En dessous, une autre très belle pièce de Jouve, l'âne du berger qui porte dans son panier les derniers agneaux nés, deux acquisitions de l'an dernier.